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vendredi 5 octobre 2012

IEE text for thème 10 October

La BCE et la Fed au secours des banques européennes L’intervention se produit sur fond de croissance atone et de risque de blocage du financement de l’économie La crise des dettes souveraines a contaminé les banques. Va-t-elle maintenant conduire au grippage du financement des entreprises et des ménages ? Jeudi 15 septembre, les banques centrales ont lancé une action concertée pour apporter des liquidités en dollars aux établissements, en leur prêtant à trois mois et ce, de manière illimitée. Un procédé similaire avait été déployé après les attentats du 11 septembre 2001 et dans les mois précédant la faillite de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers. Cette fois, les systèmes de financement ne sont pas bloqués. « En réalité, il n’y a pas véritablement de problème, mais pour faire taire la rumeur selon laquelle il n’y aurait pas assez de dollars disponibles dans les circuits de financement, on tente de rassurer le marché en montrant que les banques peuvent venir se servir chez nous », indique-t-on en interne à la BCE. Les introductions en Bourse de plus en plus rares Si les banques venaient à resserrer les vannes du crédit, la Bourse ne prendrait sans doute pas la relève. Depuis 2008 et le début de la crise, les marchés financiers restent si agités que seule une poignée de sociétés se hasardent à s’introduire en Bourse. C’est particulièrement vrai en Europe mais les Etats-Unis ne sont désormais plus épargnés. Même les stars américaines de l’Internet comme Facebook, valorisé 100 millions de dollars, ou le site d’achats groupés Groupon, hésitent à faire leur entrée à Wall Street. Selon les données du cabinet Dealogic pour l’opérateur des places de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne, Nyse Euronext, en 2011, seules huit sociétés ont fait leur entrée en Bourse sur ces places. Et dans la plupart des cas, il s’agit d’opérations dites techniques, comme la scission d’une activité d’une grande entreprise. In fine, seul le spécialiste des biotechnologies Mauna Kea a levé des capitaux en juillet, pour 56 millions d’euros. Une misère au regard des 9,2 milliards récoltés au total en 2007. Les experts commencent à s’inquiéter. Le Monde, 17 septembre 2011

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