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vendredi 24 février 2012

For everyone


While I'm about it, why not post another photo? This made me smile, and I'm sure you'll smile too if you know anything about cats.

For everyone


I haven't posted any pictures for a while, so here's a new one. This is a photo of the Skellig Islands off the West coast of Ireland, which I visited a few years ago. It's an amazing place.

Paris 4 translation

I'm sorry if I stressed some of you when I suddenly thought your first DST might be the week after the holidays! But it's not. Your first DST is on 6 April, and the second is on 25 May. So relax and enjoy your week off.

mardi 14 février 2012

For everyone



HAPPY VALENTINE'S DAY TO EVERYONE!

I hope you've been touched by Cupid's arrow - but not too many times, that can be complicated... The best I wish for you all is that you got ONE Valentine's message today, from the person you really wanted.

lundi 13 février 2012

Paris 8 IEE thème

We only did half the text last week, so we'll do the second half of the same text this week - which is more interesting, I think.

lundi 6 février 2012

Paris 8 IEE Thème

Here's the text for this week's class. For future reference, it's likely I'll continue to post the texts on Monday afternoons as it's the one moment in the week when I can be sure of an internet connection that works.

La bonne petite musique de la Montagne magique
Après les banquiers en 2011, accusés de tous les maux de la planète finance, Davos devait changer de bête noire en 2012. Et chacun s’attendait que la zone euro prenne le relais des banques dans le rôle de l’acteur irresponsable qui met en péril la reprise mondiale.
Surprise : depuis trois jours, un léger vent d’optimisme – une simple brise, diront les grincheux – a soufflé des Alpes suisses concernant l’avenir de l’union monétaire européenne. Le Forum économique de Davos, qui réunit chaque année dans cette petite ville patrons et gouvernants des quatre continents, est une sorte de baromètre : il indique l’état de l’humeur dans les milieux des « décideurs » économiques, investisseurs et grands argentiers.
Certes, les incertitudes qui continuent de peser sur l’euro ont marqué les débats, ainsi que l’instabilité géostratégique au Proche-Orient. Certes, l’Europe a été pointée comme l’unique zone en récession de la planète, et comme un continent vieillissant miné par les dettes et le chômage de masse. Certes, Chinois, Indiens, Brésiliens et même Américains affichaient un profil plus glorieux et un moral plus brillant.
Mais la 42e édition du Forum a manifesté le retour de la confiance sur un point déterminant : l’aptitude des dix-sept membres de l’eurozone à venir à bout de la crise qui les plombe depuis seize mois. A tout le moins, le sentiment, prudemment exprimé, qu’on assiste peut-être à une lente sortie du tunnel s’est fait jour. Il se fonde sur quatre éléments, que les Européens, venus en force, ont martelés à Davos.
Le premier, c’est l’action de la Banque centrale européenne (BCE), dont le nouveau patron, l’Italien Mario Draghi, a fait forte impression. La manière dont il a relancé l’activité interbancaire en mettant 489 milliards d’euros, pour trois ans et à 1 %, à disposition du secteur a été décisive. C’est le geste-clé, celui qui a contribué à changer le regard des investisseurs sur la zone euro. L’hommage du secrétaire américain au Trésor est éloquent : « La BCE commence à se comporter comme une banque centrale », a salué Timothy Geithner.
Le deuxième élément positif est l’impression que les Européens sont sérieusement en train de s’engager sur la voie d’une union budgétaire, comme devrait le montrer le Conseil du lundi 30 janvier à Bruxelles. Troisième signe favorable : même en traînant les pieds, l’Allemagne devrait accepter de muscler un peu le « pare-feu » financier de l’eurozone, ce qui facilitera la contribution du Fonds monétaire international (FMI) à la solution de la crise. Enfin, la restructuration partielle et « volontaire » de la partie privée de la dette grecque devrait être acquise rapidement.
Dans cet interminable psychodrame de l’euro, on a trop souvent été échaudé pour crier victoire. Mais le ton a changé. Cela compte, puisqu’il s’agit, avant tout, de rétablir un climat de confiance auprès des marchés. Il est vrai qu’on était, à Davos, aux pieds de la « Montagne magique » décrite par le romancier allemand Thomas Mann.
Le Monde, dimanche 29 – lundi 30 janvier 2012

mercredi 1 février 2012

AgroParisTech

For the class(es) doing translation, here's the text for next week.

Nucléaire : l’addition risque d’exploser

- La Cour des comptes a chiffré pour la première fois hier le coût de l’atome civil
- 188 milliards d’euros on déjà été investis et la facture devrait encore augmenter

On ne peut plus dire que le nucléaire est une électricité bon marché. L’argument des défenseurs de l’atome est sérieusement ébranlé par la Cour des comptes. Selon un rapport publié hier, la filière nucléaire a déjà coûté, depuis 1957, 188 milliards d’euros, dont 96 milliards pour la construction des 58 réacteurs actuels. Les recherches s’élèvent à 55 milliards, dont les deux tiers proviennent de fonds publics. Et ce n’est qu’un début. Contrairement à la plupart des industries, le nucléaire ne voit pas ses coûts diminuer, mais au contraire augmenter à cause des exigences de sûreté croissantes : 1,07 million d’euros le mégawatt pour Fessenheim en 1978, 2,06 millions pour Chooz en 2000 et une estimation de 3,7 millions pour l’EPR en construction à Flammanville. Les frais de maintenance et de sûreté sont aussi en hausse depuis l’accident de Fukushima. EDF a établi un programme d’investissement de 55 milliards d’euros d’ici à 2025, qui pourrait accroître de 10 à 15 % le coût de production de l’électricité.

Les plus grandes incertitudes concernent le démantèlement des centrales, provisionné par EDF à 18,4 milliards d’euros, et la gestion des déchets, estimée à 28 milliards. « Les risques d’augmentation de ces charges futures sont probables », s’inquiète Didier Migaud, président de la Cour des comptes. Pour mieux les évaluer, le ministre de l’énergie, Eric Besson, indique que des audits sur les devis de démantèlement ont été lancés et « seront achevés fin 2012 ».

Le prix de l’assurance
Autre incertitude, la facture d’un accident nucléaire. Le plafond des assurances, aujourd’hui fixé à 91 millions d’euros, devrait être porté à 700 millions. Mais au-delà de ce seuil, ce sera à l’Etat de payer.

Les centrales françaises, conçues pour durer trente ans, dépassent déjà les vingt-cinq ans en moyenne. Selon la Cour des comptes, pour amortir ses investissements, la France semble prendre la « décision implicite » d’augmenter leur durée de vie jusqu’à soixante ans. « On ne peut pas réduire le débat à des questions financières, réagit Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire. Prolonger les centrales démultiplie le risque de catastrophes. »

Anne-Aël Durand, Metrofrance, mercredi 1er février 2012